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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Arbitrage Martien - Karl-Herbert Scheer


Arbitrage martien est le second livre de la D.A.S. qu'il m'a été donné de lire.


Si j'ai été indulgent lors de ma première critique d'un livre de la série, ici je le serai moins.


Entre le verbiage scientifique vieillot, la hard-sf de production massive et l'intrigue à deux sous, je n'ai pas pu trouver bien du gras dans toute cette histoire. Ce n'est donc que des os que je peux témoigner.


Le personnage de Konnat est intéressant, je dois bien l'admettre. Au bout de trente livres, on doit bien finir par s'attacher au personnage. Néanmoins, il est assez plat lorsque l'on n'est pas un mordu de la série. le potentiel du personnage est très grand, car, comme l'a démontré la stratégie d'Ender moins d'une dizaine d'années plus tard, il est possible de rendre un haut placé de l'armée surdoué intéressant au lecteur. Ici, le tout est bien fade, et l'on n'a pas du tout le même effet.


De plus, les scènes sont, pour la plupart, des dialogues techniques sans intérêt qui font avancer l'intrigue à pas de tortue, ce qui représente un exploit pour un livre aussi petit que celui-ci. Les scènes manquent d'une certaine dramaturgie, et d'une notion de grandeur. Il est ici question d'un space opera à échelle galactique, et pourtant cette démesure n'est presque pas exploitée.


Newton, le robot martien n'est lui aussi pas suffisamment développé. Scheer semble bien connaitre l'oeuvre d'Asimov sur le sujet des robots, mais il ne fait que s'approprier des concepts déjà créés. Ainsi, Newton ne semble qu'être un Multivac des pauvres.


L'expérience ne fut donc pas très bonne. Peut-être dois-je lire toute la série pour réellement pouvoir apprécier ce livre?

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