Il est inutile de présenter ce film de nos jours tant il a eu un grand impact sur la culture populaire. Néanmoins, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et j'avais oublié que l'engouement autour de celui-ci était tout à fait mérité.
J'ai d'ailleurs été étonné de l'efficacité du scénario qui donne l'impression que nous sommes toujours dans l'action. Chaque moment est important et fait avancer l'histoire, un peu à la manière des films Pixar, mais sans suivre religieusement une structure préétablie. C'est ainsi que chaque élément qui nous est montré dans l'introduction sert plus tard, que ce soit la rencontre avec les parents de Marty, la destruction du haut-parleur en jouant de la guitare ou même la scène d'introduction avec les horloges qui montrent la folie inventive du doc tout en en montrant une qui fait écho à la scène finale ou celui-ci se pend à l'aiguille de l'horloge de ville.
Le jeu d'acteur est aussi une partie très importante du film. La direction d'acteur de Zemeckis est manifestement excellente, car chaque acteur semble parfaitement comprendre le style éclaté du film en interprétant leur personnage avec un niveau de surjeu adéquat de toute part. Une partie du crédit doit aussi être remis au choix de casting pour avoir trouvé des acteurs au physique et au jeu adéquat, que ce soit pour le père nerd, la mère, folle amoureuse, l'intimidateur ou le savant fou. Ainsi, chaque personnage donne vie à l'histoire de façon remarquable.
Il faut aussi apprécier l'utilisation des effets spéciaux. Back to the Future est une comédie d'aventure avant d'être un film de science-fiction, mais la gestion des effets spéciaux demeure excellente. On les retrouve à peu d'endroits dans le film, mais leur utilisation est contrôlée, ce qui permet de garder la suspension de la crédulité, ce qui ne parait pas forcément important au premier coup d'œil, mais permet réellement une immersion dans l'univers du film.
Ce film est donc une réussite complète qui prouva la maitrise de Zemeckis et le propulsa au rang des plus grands réalisateurs de l'industrie pour les vingt années qui suivirent. Le culte autour de ce film est parfaitement mérité, selon moi.
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