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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Ficelles et natures mortes - Claudine Potvin


J'ai été agréablement surpris par cette lecture. Je n'ai pas l'habitude de lire des autofictions, et mes incursions dans la littérature québécoise ont toujours été timides. C'est donc avec une certaine préconception défavorable que j'ai approché ce livre.


Au final, ce livre m'a beaucoup plus. J'ai été happé par la plume de l'autrice, tout autant charismatique et directe, mais aussi considérée et sage. À travers cette écriture, on ressent la lente maturation des idées, se détachant peu à peu de l'émotion. L'autrice distille les émotions rattachées à ces souvenirs, et nous les présente comme des bouts de réalités encrés dans une part de fiction.


Les commentaires politiques se mêlent inévitablement à ce mélange hétéroclite de vie et de fiction, l'autrice ayant vécu une vie très engagée. J'ai alors trouvé plaisant de revenir à la racine de son féminisme et de ses opinions sur la place de la mère.


À travers tous ces sujets et plus encore, l'autrice se situe et tente de rationaliser sa place dans cette vie mouvementée.


C'est ce qui m'a plu dans ce livre. Cette capacité qu'a l'autrice à connaitre sa place, et à jouer sur ce point pour nous raconter ses souvenirs d'une façon intéressante.


J'ai donc beaucoup aimé cette autofiction et remercie Babelio et son masse critique spécial Québec de m'avoir offert ce livre.

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