L'auteur de ce livre étant également le réalisateur de son adaptation, il y a peu de chose dans ce roman qu'on ne trouve pas déjà dans le film, si ce n'est le monologue intérieur des deux femmes dans cette histoire, mais, là encore, on en ressort bien peu de chose. J'ai d'ailleurs été assez surpris de voir à quel point cette histoire, même dans son itération romanesque, se fie au visuel pour transmettre l'effroi.
J'ai donc été un peu déçu par ce roman qui, selon moi, n'est qu'une version moins évocatrice du film qui le succède. La description des cénobites et de l'architecte, les scènes d'action et de violence sont tous des moments ou le film parvient mieux à transmettre l'horreur, l'image étant un médium bien plus viscéral et choquant que ne peuvent l'être les mots.
Puisque ce dernier aspect est d'ailleurs le principal sentiment que souhaite nous faire ressentir Clive Barker à travers son récit, je recommande bien plus le film que la novella duquel il est inspiré.
Peut-être n'est-je simplement pas compris l'intérêt de cette novella. Si c'est le cas, j'aimerais beaucoup prendre connaissance des opinions contraires.
Comments