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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

L'alchimiste - Paulo Cohelo


Ce court roman n'a ni la poésie du Petit Prince, ni la richesse philosophique de Zadig, pour ne nommer que deux oeuvres du même genre.


L'alchimiste est un roman qui manque de tout, à force de tout essayer. L'histoire de Santiago (un nom très subtil) n'est pas mauvaise, mais demeure tout de même très sobre dans son approche. Les péripéties se succèdent et, la destinée faisant bien les choses, on voit une progression à toute les pages, ce qui procure un sentiment de finalité à cours terme et permet de passer à travers le roman sans trop s'ennuyer. C'est à mon avis le point fort du roman, bien que ce ne soit pas suffisant pour sauver le reste.


Le réel problème du roman réside dans son approche de la spiritualité. À force de piger un peu partout pour sa spiritualité New-Age improvisée, Paulo Cohelo perd tout le sens des termes et concepts qu'il emprunte, ce qui donne une bouillie de mots sans réel signification qu'on nous balance à la tête à répétition, dans l'espoir que ceux-ci prennent vie et se découvrent un sens en chemin. le style un peu naïf du roman devient presque condescendant lorsqu'il met l'emphase sur la légende personnelle et l'Âme du monde, mais l'on n'en ressort rien de plus que de vagues impressions et des déceptions.


Bref, ce roman ne m'a pas intéressé, mais il demeure suffisamment inoffensifs pour se contenter de l'oublier et de passer à autre chose.

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