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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

La Planète sauvage


La planète sauvage est un film d'animation de science-fiction français paru en 1973, peu avant l'âge d'or du dessin de science-fiction français.


Ce court film d'environ une heure et dix minutes est l'adaptation cinématographique du livre Oms en série, paru au Fleuve noir dans les années soixantes, et écrit par Stephan Wulf, l'un des grands auteurs de science-fictions française.


Il est question ici d'un monde où les hommes sont les animaux de compagnie d'une espèce au pouvoirs technologique supérieur, habitant sur une étrange planète, à la faune et la flore très particulière. On y suit alors un jeune garçon, animal de compagnie de la petite fille d'un homme haut placé dans leur société. Le jeune garçon parvient à s'enfuir de sa maitresse, et à faire alliance avec d'autres humains à l'état sauvage, afin de résister contre la race extra-terrestre dont ils sont les esclaves.



Si le scénarion est intéressant et que l'histoire de Stephan Wulf parait suffisament digne d'intérêt pour que je mette son livre dans ma liste de livres à lire, ce n'est pas du tout le point centrale du film. Ce qui est réellement intéressant dans celui-ci et ce qui m'a convaincu à lui donner la note de 4/5, c'est les visuels du films.Si l'animation du film demeure très minimal (budget oblige), les desseins représentent une planète qui nous semble réellement étrangère. Il y a dans ce film des dizaines d'idées originales, que ce soit des environnement étranges, des animaux ou des plantes (voir les deux) aux aspects hors du commun ou encore les inventions technologique de la race extraterrestre. Le film regorge donc d'idée qui rende le film particulièrement divertissant, un peu à la manière d'un autre film que j'ai récemment critiqué; Mad God.



Outre cette flamme artistique si singulière qui est parvenu à rallumé mon Sens of Wonder pour quelques temps, la musique est elle aussi sublime, et rajoute beaucoup à l'expérience, exacerbant d'avantage le psychédélismes qui émane de certaines scènes. C'est un mélange de jazz, de funk et d'un soupçon d'expérimentation qui donne cette bande son si exotique, rappelant par moment l'excellent album de Dominique Guiot L'univers de la mer, paru cinq années après ce film.



Le défaut majeur du film quant à lui, est la manière dont est expédié le climax. ainsi que la situation finale de l'histoire. Le climax est maladroitement dévoilé par une voix off, expliquant ce qui se passe à l'image. La même maladresse est déployée pour la situation finale, mais le résultat est encore pire, au point ou l'on reste étonné de voir le film terminé, lorsque le générique démarre à la toute fin. Il manque donc définitivement une bonne dizaine de minute au minimum, pour que le film soit complet, ce qui est dommage, et semble un peu gâcher l'histoire ayant été établi au cours de la première heure de film.


Ce fut donc un visionnement très agréable. Je ne pourrais pas dire que je penserai encore longtemps au personnages et à l'histoire, car expédié trop rapidement et avec un manque de tact, mais les visuels demeureront encore longtemps imprimés dans ma rétine. Je le recommande à tous les hippies de ce mondes, ainsi qu'au assoiffé de ce Sens of Wonder, si rare de nos jours.



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