Ce roman est plutôt oubliable. Les personnages sont inintéressant, l'intrigue est trop vague et l'histoire s'éparpille.
Le personnage de Jill est complètement raté. Ses réactions, particulièrement celle à l'égard de Tennyson et de sa marque sur le visage, sont ridiculement naïves et mènent à penser que Simak n'a jamais parlé à une femme de sa vie, ce que l'on pouvait déjà reprocher à l'auteur dans « Le pêcheur », mais qui atteint son paroxysme ici.
L'intrigue manque de rigueur. On passe trop de temps à établir la situation, au début du livre et j'irais jusqu'à dire que celui-ci aurait dû débuter lorsque le protagoniste arrive sur la planète. Je comprend que le temps passé sur le vaisseau sert à établir la relation entre Jill et Tennyson, mais il aurait été possible de l'établir alors même que l'intrigue du projet vatican se dévoile, quitte à économiser quelques pages et beaucoup d'ennui.
Projet Vatican est le premier de Simak qui me déçoit et j'espère ne pas avoir à revivre la même expérience de sitôt.
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