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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Aliens (2/8)


Aliens est le second opus de ce qui allait un jour devenir la plus importante saga de science-fiction horrifique. Succédant le génialisime Alien, de Ridley Scott, c'est James Cameron qui ressoit l'importante tâche de faire une suite. À l'époque, il est encore un jeune réalisateur, mais les succès s'enchainent déjà avec Terminator et Rambo 2, nouvellement paru lorsqu'il est choisi à la réalisation.


La légende raconte que, lors de la première réunion, visant à savoir ce qu'il comptait faire de ce second film, Cameron aurait simplement ajouté un s à Alien. Si cette légende est sans doute fausse, elle n'en demeure pas moins révélatrice de ce que fut ce film. Aliens est un Alien, mais plus gros et plus ambitieux que le précédent.


C'est d'ailleurs ce point qui le rend intéressant car Aliens n'est plus un film d'horreur, bien que les allégences horrifiques de la créature demeurent bien présente. En fait, Aliens est plutôt un film d'action et de science-fiction militaire. Le changement d'ambiance permet une plus grande créativité et une liberté nécessaire pour faire un film du même niveau que le précédent. C'est aussi ce qui permet de renouvellé le concept, et de ne pas tomber dans le piège des suites/copies/remakes qui sont monnaies courrantes pour les saga d'horreur.


Ainsi, c'est l'action qui devient le centre de l'attention. Les gros bras (un sujet que Cameron connait bien depuis Rambo 2) affrontent les xénomorphes qui semblent être légion dans la colonie. Les affrontements, mêlé d'un suspens raisonnable, sont le centre du film.



Le second intérêt de ce film est le développement du personnage de Ripley, en grande partie possible grâce à l'arrivée de Newt, une petite fille rescapée de la colonie. Celle-ci devient presque la petite fille de Ripley, dans une relation touchante et étrangement à sa place dans ce film de gros bras et de méchants extraterrestres.


L'un des point fort de ce film que je n'ai pas encore abordé est le développement des Xénomorphes. Leur cycle de vie nous est un peu plus montré, grâce à l'introduction d'une reine pondeuse, une idée abolument essentielle au film. Cette idée de reine, ainsi que celle de nid xénomorphe visqueux, donne lieu à des scènes d'action époustouflante. Les effets pratiques leur donnant vie tiennent encore parfaitement la route, et l'on n'a aucun problème à y croire. Le budjet du film semble avoir considérablement grandi entre Alien et ce film, de sorte que celui-ci peut se permettre de montrer les créatures avec beaucoup moins de gène, ce qui est essentiel au bon fonctionnement d'un film plus centré sur l'action.

Malheureusement, et comme de nombreux film de science-fictions de cette époque, la science derrière tout cela n'est pas ou très peu prise en compte. Ainsi, certaines scènes sont scientifiquement invraisemblables, ce qui m'a un peu déçu. D'un autre côté, je peux comprendre que la tension est priorisée et qu'il est préférable de la maintenir que de la laisser tomber, quitte à sacrifier le réalisme.

C'est donc une suite réussie que ce second film alien. James Cameron prend un angle différent de celui de Scott, ce qui renouvelle la saga à un moment ou elle est encore jeune et pimpante. Néanmoins, les éléments essentiels caractérisant la franchise demeure bien présent et son même développés. Le personnage de Ripley subi le même traitement, et si la création d'un côté un peu plus maternelle peut sembler osé, je l'ai trouvé tout à fait à sa place dans cet univers remplit de monstres aux intentions malveillantes. Le contraste entre les créatures et Ripley permet une dynamique intéressante, qui semble presque justifier la mort de la quasi entièreté de l'équipage à l'exception d'elle et de quelques autres survivants.


Je ne préfère peut-être pas ce film au premier, mais il n'est pas loin derrière. Je le recommande donc à tout ceux ayant aimer l'univers du premier film, ainsi qu'à tous les fans de science-fiction. Si le premier film et son aspect horrifique peut en rebuté certains, je crois que celui-ci vaut le cout d'être vu de tous les fans du genre.




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