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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Army of Darkness



Army of Darkness est le troisième et dernier film de Raimi dans sa fameuse série Evil Dead. Le film devait d’ailleurs s’appeler Medieval Dead avant d’adopter le nom qu’on lui connait aujourd’hui pour des raisons de droit d’auteur. Ce dernier opus paru plus d’une décennie avant le précédent est sans doute le plus ambitieux et le mieux financé, mais ce n’est pas pour autant qu’il est le plus réussi, loin de là. En effet, on ne retrouve pas tout à fait l’ingéniosité remarquable des deux autres films de la trilogie. Les standards demeurent très haut surtout si on les compare à ce qu’offre le Hollywood d’aujourd’hui et même ce qu’il offrait à l’époque, mais c’est peu si on le compare à Evil Dead 2 et ses plans extravagants qui complimentaient l’action incroyablement bien et point ou cet élément était le plus marquant de tout le film.


Dans celui-ci, les plans de caméras se rapprochent davantage du film moyen, Raimi s’étant concentré davantage sur les effets spéciaux, ce qui donne selon moi un résultat mitigé. Il y a des effets qui fonctionnent et d’autres qui fonctionnent moins, et ce dans une même scène. On pensera notamment à la scène du miroir et aux Lilliputiens clones de Ash qui sont parfaitement intégré à l’image dans un plan et clairement intégré par fond vert dans un autre. Il en va de même de l’armée des ténèbres elle-même qui donne son titre au film. Les techniques d’animation et d’effet pratiques sont alternativement utilisées et donnent un résultat mixte allant du stop motion inventif en hommage au travail de Ray Harry Hausen a de simples costumes qui, selon moi, ne fonctionnent pas du tout et nous déconcentrent de l’attaque finale qui apportait tout de même des idées et des plans intéressants.


L’une des plus grandes réussites demeure la capacité de ce film à aller loin dans son humour visuel, ce que faisait déjà Evil Dead 2, mais sans jamais s’aventurer aussi loin sur le territoire de l’animation Looney Toons qu’ici. Une fois de plus, on aime ou on n’aime pas. Je suis parvenu à accepter l’aspect ridicule du film et je l’ai donc bien apprécié bien qu’il ne se compare pas au deuxième Evil Dead.

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