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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Black Swan


À défaut de ne pouvoir trouver un problème à ce film, cette critique sera pleinement dithyrambique et je m'en excuse.


C'est l'un de ses rares films qui semble aller complètement au bout de ses capacités. Je ne peux pas imaginer comment ce film pourrait être meilleur, de quelques façons que ce soit et cela lui vaut donc la note parfaite de 5/5, à l'image de son personnage principal. 


L'histoire est magnifiquement ficelée et rythmée, ce dont on s'attend bien sûr d'un film d'Aronofsky qui excelle à ses deux éléments, mais qui atteint des hauteurs encore inexplorées dans ce film. Il est bien difficile de penser à autre chose que le troisième acte de ce film en parlant de son intensité et de l'émotion que nous fait ressentir Nina, mais ces qualités se retrouvent tout au long du film, bâtissant peu à peu cette finale iconique qui mérite une place de choix dans le panthéon des scènes cultes du cinéma.


Mais cette qualité ne relève pas uniquement d'une réalisation excellente ou d'un scénario immaculé, c'est aussi le résultat d'une interprétation auquel on ne peut rien reprocher. Ici, je parle évidemment de Nathalie Portman qui joue ici son plus grand rôle à vie, ce qui n'est pas rien lorsque l'on considère sa filmographie. La caméra ne la quitte jamais, son obsession étant également l'obsession du film. Aronofsky n'est pas sans expérience lorsqu'il est question de filmer l'obsession, et cela se ressent parfaitement dans ce film qui semble aller au bout du sujet et constitue en quelque sorte l'ultime exploration du sujet, du moins en ce qui concerne le réalisateur.


J'ai été agréablement surpris par l'intégration du genre de l'horreur dans certaines scènes, ce qui aurait aisément pu détoner du reste du film, ce genre étant particulièrement difficile à utiliser sans que toute l'œuvre en soit viciée. Ça n'est pas le cas ici, l'horreur ne faisant qu'étayer la détresse psychologique du personnage principal en la partageant à l'audience. 


Ce film semble donc être le plus grand accomplissement d'Aronofsky, ainsi que l'un des meilleurs films de la décennie 2010.

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