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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Event Horizon


Si le film n'est pas particulièrement bon, ses affiches sont géniales. En voici quelques unes:

Event Horizon est un film d'Horreur à mi-chemin entre le fantastique et la science-fiction. Sorti en 1997, il met en vedette Laurence Fishburne, Sam Neil, Joely et Kim Richardson (entre autres), et a été réalisé par Paul W. S. Anderson, un directeur que j'ai récemment abordé lors de ma critique de Alien Vs Predator, un film qu'il avait non seulement dirigé, mais avait aussi écrit le scénario, prouvant des limites évidentes, mais étant tout de même capable d'assouvir les désirs de son audience. Dans Event Horizon, la situation est sensiblement la même bien qu'Anderson ne soit pas au scénario cette fois-ci, ce qui signifie que ma critique ne sera pas bien différente de celle portée à AVP.


Tant qu'à parler du réalisateur, je me dois de mentionner l'aspect visuel du film. Du côté des effets visuels, toutes les images de synthèses sont immondes. Mention spéciale aux bulles d'eau flottant dans le vaisseau qui ont une apparence tout à fait répugnante. Une telle utilisation de VFX était un peu trop précoce pour donner un bon rendu en 1997. Quant à la réalisation, Paul W. S. Anderson n'est certes pas un génie, mais il parvient à filmer ses scènes d'action plutôt bien. Pour ce qu'il souhaite accomplir avec ses films, son travail est réussi, mais sans plus.



De son côté, le récit du film est relativement simple. Une équipe de sauvetage est envoyée afin de porter secours aux passagers du vaisseau Event Horizon, ayant disparu sept ans plus tôt (en 2040), pour finalement réapparaitre sur les radars. Peu avant d'aborder le vaisseau, le groupe reçoit un message de détresse dans lequel on entend les cris des passagers, ainsi qu'une phrase en latin se traduisant par "sauvez-moi". Alors que l'équipe descend sur le vaisseau, ils découvriront peu à peu la vérité sur cette affaire, tout en faisant face à des expériences paranormales plus qu'inquiétantes. En réalité, le vaisseau semble avoir la capacité d'ouvrir un portail jusqu'aux enfers, un exploit qu'il ne tardera pas à accomplir.


J'ai commencé ce film sans savoir quoi que ce soit à propos de sa création. Un site obscur me le vendit comme un film de Sci-Fi Horror classique, et c'est avec cette unique information que je décidai de l'écouter. Ainsi, je ne savais pas qu'elles seraient les allégeances bibliques du film, un détail qui m'a un peu rebuté, je dois l'avouer.

On a donc affaire à une histoire ayant les évidents traits du premier Alien, un film qui semble très difficile de contourner dans le genre. L'équipe de secours est plutôt bien présentée et tous nous ont été suffisamment présentés à l'exception de celui qui mourra en premier, évidemment. Néanmoins cette mort est fort utile au scénario, ce qui excuse partiellement cette erreur trop souvent faite dans les films de Slashers. Lorsque ce personnage meurt, chaque membre du groupe se voit faire l'expérience de visions horrifiques réalistes, venant jouer avec leurs inquiétudes personnelles, d'une manière qui permet le développement des personnages.


À partir de cet instant, je ne me permettrai plus de divulgâcher quoi que ce soit, mais sachez que ces visions ne seront que le début d'une mésaventure maléfique des plus insupportables, autant visuellement que mentalement. Maintenant, est-ce un point positif ou négatif, c'est à vous d'en juger, mais je n'ai personnellement pas aimé le reste du film. Peut-être est-ce parce que je suis plus sensible aux visions horrifiques se basant sur la mythologie biblique, mais dans tous les cas, j'ai trouvé certaines des scènes horrifiques vers la fin du film beaucoup trop sanglantes pour ce qu'elles auraient dû être. Les évènements se succèdent à toute allure, et je n'ai plus vraiment porté d'intérêt à ce qui se passait.


Je dois aussi mentionner l'importante négligence de la physique qui fut observée dans l'une des scènes de la deuxième partie du film. Cette omission de certains fonctionnements de la physique permet un plus fort suspens, mais les cinéphiles moindrement attentifs auront du mal à l'apprécier en raison de cette omission flagrante. Autant l'explication du fonctionnement du vaisseau Event Horizon fait au début du film peut être acceptée, autant cette grossière scène fait abondamment déborder le verre.


C'est donc un film qui m'a peu impressionné. La prémisse était intéressante, mais la seconde et dernière partie du film ne m'a pas intéressée du tout. C'est certes en partie pour des raisons personnelles de croyances, mais je crois tout de même que, en passant outre cela, le film à d'évidentes lacunes, autant scénaristiques que visuelles.

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