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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Hellraiser (1987)

Dernière mise à jour : 29 janv.




Le premier des Hellraiser aurait probablement dû aussi être le dernier compte tenu des critiques sur la vingtaine de films qui succédèrent celui-ci. Pourtant, Hellraiser n'est pas particulièrement un bon film.


Son plus grand point fort est sans doute ses effets pratiques qui sont parmi les meilleurs que le genre n’ait jamais eu à offrir. Les aspects gore sont parfaitement réussis et le design de tout ce qui a trait au fantastique est magnifique. Il suffit de penser aux cénobites et à la créature qui sort des mures de la chambre d'hôpital. C'est aussi le cas de façon plus générale au design de la boite et au monde qui s'ouvre lorsque son mécanisme est enclenché.


Malheureusement, l'histoire et ses personnages ne sont pas à la hauteur, selon moi. En effet, on passe trop de temps avec la belle-mère et son obsession pour Frank. Les scènes successives de meurtres pour que ce dernier puisse retrouver son apparence normale sont répétitives et nous éloignent de Ashley qui devient éventuellement notre personnage principal. En ce sens, le film adopte une structure un peu décousue qui donne un film selon moi trop mou. C'est une rencontre entre Jumanji et Possession, mais qui ne va pas au bout de ses idées et de ses thèmes, préférant se limiter à une histoire simple et inintéressante. Même l'aspect symbolique du frère devant se nourrir d'hommes pour renaitre et ainsi assouvir les besoins sexuels de Julia est abandonné pour l'histoire d'Ashley devant se sauver des cénobites dans des scènes parfois intéressantes en elle-même, mais qui manque ultimement de saveur en raison du traitement des personnages qui sont plutôt au service de l'histoire que l'inverse. 


C'est donc un film qui apporte de bonnes idées et des visuels et symboles intéressants, mais qui n'est pas assez focalisé en fin de compte.


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