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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Les clous rouges - Robert E. Howard


Cette nouvelle constituait mon introduction à l'univers de Conan, si l'on ne compte pas les films. Malheureusement, je constate maintenant que les récits de Howard ne valent pas mieux que leurs adaptations.


On a affaire ici à un univers merveilleux qui va beaucoup trop loin dans le machisme. Si la mise en contexte avait pu servir pour faire une critique de cette idéologie en exhibant l'ignorance duquel elle provient, on réalise rapidement que Howard s'éloigne de toute tentative de critique. Conan est un valeureux guerrier qui mérite le respect, et ce, précisément grâce à l'attitude de mâle alpha stoïque qu'il démontre tout au long de l'histoire.


Entre une intrigue peu originale, la sursexualisation de Valeria et la glorification de l'attitude phallocrate de Conan, je ne vois pas ce qui peut sauver cette nouvelle, mise à part la représentation du déclin d'une civilisation qui est plutôt bien extrapoler ici.


Selon certaines critiques, les récits de Conan se seraient améliorés avec le temps lorsqu'il est question de la représentation des races et des genres. Pourtant ce récit est le dernier qu'a écrit Robert E. Howard, ce qui me laisse perplexe. Peut-être ne suis-je pas tombé sur la bonne nouvelle de Conan. Peut-être devrais-je fouiller davantage afin de me faire un avis plus éclairé quant à la plume et aux idéaux de l'auteur.


Dans tous les cas, je n'ai pas apprécié cette nouvelle. Je n'ai pas l'habitude de discuter de l'archaïsme moral des romans que j'aborde, mais ici cet aspect de l'histoire a trop altéré ma lecture pour que je puisse la critiquer autrement.

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