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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Pulp Fiction (1994)

Nous continuons donc cette série de critique sur l'oeuvre de Tarantino avec son film le plus connu et le plus apprécié; Pulp Fiction.

Je commencerai donc cette critique par dire que, comme je l'avais prévu dans ma critique sur Reservoir Dogs, le style de Tarantino est sensiblement demeuré le même dans ce film. Je parle ici du style de narration temporellement réfractée, des dialogues d'une banalité mémorable et, ce que je ne savais pas encore, à son appréciation pour les scènes sanglantes. Bien évidemment, le style de Tarantino ne se limite pas à ces trois gimmicks flagrantes, mais ce sont ses composantes principales.


J'ai beaucoup apprécier la première moitié de ce film. C'est un début intéressant, et l'on s'attache à Vincent, tout comme l'on s'attache à Jules. Cette première intrigue est bonne, mais elle ne l'est pas autant que la seconde, qui boucle à peu près la première moitié du film. Je parle ici de la soirée entre Mia et Vincent. Si le tout semble mener nul part, ce qui finit par être le cas, j'ai tout de même été captivé par ces deux personnages et leur relation plus qu'étrange. On ne parvient jamais vraiment à cerner le personnage de Mia, trop imprévisible et chaotique, mais l'on est tout de même happé par l'histoire.



La seconde partie quant à elle, m'est moins chère. Il y a l'intrigue avec le joueur de boxe, qui finit par s'entrecroisé avec celle de Wallace. Le personnage du boxer n'est pas très intéressant, comme pour la plupart des personnages jouer par Bruce Willis. Quant à Wallace, il n'est jamais le centre de l'action, et ne permet donc pas que l'on s'y attache. On suit donc ces deux personnages dans leur mésaventure grotesque, sans vraiment ressentir quoi que ce soit à leur égard. Ma seule envie, à cette instant, était de retrouver Vincent. Mes voeux sont finalement accomplis après une scène tout à fait inutile entre le boxer et sa petite amie. On suit la suite des évènements de la première intrigue, ce qui nous mène jusque chez un ami de Jules joué par nul autre que Tarantino lui même. La scène se rallonge beaucoup trop encore une fois, et c'est avec soulagement que l'on arrive à la scène du restaurant, bouclant le film avec élégance.


J'ai retrouvé les mêmes problèmes que dans Reservoirs Dogs. Les scènes sont parfois beaucoup trop longues et l'on ne ressent pas grand chose, sauf quand Vincent est ramené dans l'histoire. Un grand problème que je n'avais pas retrouvé dans le film précédent mais qui est flagrant ici est l'éparpillement de l'histoire. Les scènes sont décousues et ne nous mènent nulle part. C'est sans aucun doute une intention de Tarantino, mais je ne parvient honnêtement pas à discerner le but de celle-ci. J'ai somme toute bien aimé mon expérience, mais elle n'est pas inoubliable, et je ne compte pas regarder le film à nouveau avant longtemps. Il y a sans doute quelque chose dans l'intention de Tarantino pour ce film que je ne comprend pas, car je ne vois pas vraiment pourquoi l'on considère ce film comme un chef d'oeuvre. J'espère que de meilleurs surprises m'attendront plus tard dans la filmographie du réalisateur.

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