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  • Photo du rédacteurLucas G. Blanchard

Sans un bruit (Partie I)

Sans un bruit est le troisième long métrage réalisé par John Krasinsky, jouant aussi le rôle de Lee Abot, le père de famille. Le film raconte donc l'histoire d'une famille américaine vivant à une époque non loin de la nôtre, dans laquelle des créatures (extraterrestres?) on envahit notre planète et pourchasse les humains restant grâce à leur ouïe surdéveloppée. N'ayant pas de vision, seul le bruit peut trahir la présence des humains qui, de leur côté, essayent de survivre à cette apocalypse en ne faisant aucun bruit.

Cela faisait longtemps que je m'étais promis de voir ce film et j'avais même prévu d'aller le voir en salle, mais ce n'est que quatre ans après sa sortie que je le vois enfin. Si la prémisse m'a appâté à voir ce film, c'est son exécution qui m'amène maintenant à en parler dans cette critique. Le succès de ce film réside beaucoup dans l'application de son concept. Le film aurait rapidement pu devenir un nanar comme bien des films d'horreur de ce genre, mais au lieu de cela, on a affaire à un drame ayant des allures de thriller horrifique, mais peu de parenté avec ce dernier genre. Ainsi, c'est la famille que l'on suit et ce sont ses déboires qui provoquent l'émoi. La crainte des monstres est tout de même présente, mais elle est habilement mélangée avec le drame se déroulant au sein de la famille.


Le suspens est donc bien mené à travers tout le film, et l'on a vraiment le sentiment que la tension ne peut jamais être relâchée. Les personnages sont constamment en danger et la moindre erreur peut mener à leur mort, ce qui nous laisse dans un état de stress constant. De plus, on ne quitte jamais le point de vue de cette famille, de sorte que l'on ne sait pas ce qui se cache au-delà de leur situation. Cet aspect du film m'a beaucoup rappelé le film Signs de M. Night Shyamalan. De plus, on a aussi affaire à une scène dans un champ de maïs, ou la terreur est exploitée de la même façon que ce qu'avait fait Shyamalan dans Signs.


Malheureusement, on a parfois affaire à quelques clichés du genre, tel que la main ensanglantée sur une vitre ou encore le "screamer fausse alerte". Toutefois, ceux-ci sont vite oubliés et ne représentent pas un problème majeur.



Pour ce qui est du design de la créature, il est plutôt réussi, bien que peu créatif. Contrairement à bien des films, la créature ne se dissimule pas derrière des cache-misères tels que la pluie, l'obscurité ou encore la fumée. On peut parfois bien voir la créature, mais les effets spéciaux sont suffisamment bien maitrisés pour que son intégration dans la scène soit indiscernable.


La réussite du film dépendait entièrement de son exécution, et c'est un pari réussi. Rares sont les films de la décennie 2010 que j'apprécie à ce point, mais je crois que celui-ci sera dans ma mémoire pour de longues années encore et que je reregarderai ce film avec nostalgie.



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